20 infirmières en moins en pédiatrie et en néonatalogie à l’Hôpital de Chicoutimi
Radio-Canada
La pénurie de professionnels en soins frappe aussi les départements de pédiatrie et de néonatalogie de l'hôpital de Chicoutimi, qui doivent composer avec 20 infirmières en moins sur un total de 52.
Certaines sont en congé de maternité ou en retrait préventif alors que d'autres sont en congé maladie. La situation fait en sorte que celles qui restent au travail doivent cumuler de nombreuses heures supplémentaires.
Avant, les femmes enceintes n’étaient pas retirées de leur milieu de travail immédiatement. La situation a changé. Depuis l'arrivée de la COVID-19, les infirmières enceintes sont retirées automatiquement de tâches qui nécessitent qu’elles soient en contact avec les patients. Les départements de pédiatrie et de néonatalogie sont donc particulièrement touchés par cette situation, selon ce que rapporte la présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean (FIQFédération interprofessionnelle de la santé du Québec), Julie Boivin.
Elle explique qu’en fin de semaine dernière, deux à quatre infirmières et infirmières-auxiliaires par quart de travail ont dû faire des heures supplémentaires obligatoires.
Les employeurs sont obligés de respecter ça. La CNESSTCommission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail s'est collée aux nouvelles normes de l'INSPQInstitut national de santé publique du Québec. On ne peut pas ne pas vouloir bien les protéger, met en relief la cheffe syndicale intérimaire.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean explique que le département de pédiatrie a été particulièrement sollicité au cours des derniers jours en raison de la présence de virus respiratoires qui circulent normalement plus tard à l'automne.
Des infirmières du département des naissances ont notamment été appelées en renfort.