Île de Vancouver : 10 M$ pour la croissance des entreprises autochtones
Radio-Canada
Sur l’île de Vancouver, des petites et moyennes entreprises autochtones pourront recevoir un coup de pouce, grâce à un investissement de 10 millions de dollars du Fonds de croissance autochtone (FCA) qui pourra leur être offerts sous forme de prêts, par l’institution financière autochtone Nuu-chah-nulth Economic Development Corporation (NEDC).
Le Fonds de croissance autochtoneFCA est un fonds d'investissement de 150 millions de dollars qui vise à donner accès à du capital à de petites et moyennes compagnies autochtones, qui ont cherché à en obtenir, en vain.
Les entrepreneurs autochtones qui souhaitent démarrer ou développer leur entreprise devraient avoir accès à ce capital par l'entremise du réseau d'Institutions financières autochtones (IFA).
Cet investissement de 10 millions de dollars est le premier effectué par le FCA.FCA.
Ces fonds, qui proviennent de la Banque de développement du Canada, du gouvernement du Canada, Exportation et développement Canada et Financement agricole Canada. Ils sont gérés par l'Association nationale des sociétés autochtones de financement.
L’île entière a beaucoup de possibilités, soutient dans une déclaration Al Little, directeur général du NEDCNEDC, dont le mandat cible les entreprises autochtones en particulier.
Les entrepreneurs autochtones de tous les secteurs pourront accéder au Fonds grâce à des prêts du NEDCNEDC. L’instituteur accorde des avances que des prêteurs conventionnels seraient plus réticents à financer, explique Lyndsey Bell, qui a déjà fait affaire avec l’institution financière autochtone.
Elle indique qu’une banque exigerait normalement des biens personnels, généralement une maison, comme garantie pour couvrir un prêt d’entreprise, comme celui de sa compagnie Bigfoot Donuts à Courtenay. Même sans ces critères, le NEDCNEDC a pu rendre ce projet de service alimentaire possible, selon Lyndsey Bell.
D’après le Financial Conduct AuthorityFCA, ce financement pourra aider les entreprises à alimenter l’économie autochtone locale. Bigfoot Donuts, par exemple, prévoit de doubler son effectif actuel de six personnes et étendre ses produits salés à la vallée de Comox.