Êtes-vous en plein «burn out» parental?
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Être parent, ce n’est pas juste des rires, des gazouillis ou des moments de douceur et de complicité (on ne vous apprend rien). Parfois, la fatigue prend le dessus jusqu’à devenir envahissante, paralysante. Jusqu’à nous mener à l’épuisement, au burn out.
Si on connaît bien le terme burn out dans le contexte professionnel, on entend moins souvent parler de son pendant plus personnel et familial: le burn out parental.
«On parle de burn out parental pour désigner l’épuisement que peuvent ressentir les parents quand leur rôle leur semble devenir trop lourd», explique la psychologue Lory Zephyr, spécialiste de la famille.
L’organisme Première Ressource, qui vient en aide aux parents québécois en difficulté, le constate: beaucoup de pères et de mères font face à cette situation.
«Ce qu’on observe c’est que le burn out n’arrive pas d’un coup, mais progressivement et il est souvent causé par une accumulation de difficultés», remarque Audrey Gosselin, directrice générale adjointe de l’organisme.
L’instabilité financière, avoir un ou plusieurs enfants avec des besoins spéciaux, les difficultés d’accès au logement, d’accès à des services d’aide, les problèmes de couple ou une coparentalité conflictuelle peuvent tous être des facteurs qui mènent à l’épuisement et à un sentiment de détresse, ajoute-t-elle.
Évidemment, être parent demande beaucoup d’énergie au quotidien et peut induire un niveau de fatigue élevé, l’épuisement peut donc être difficile à identifier.