«Tout le monde était complètement dépassé par ce qui se passait»: le FEQ est critiqué après le passage d’Imagine Dragons
Le Journal de Montréal
Des spectateurs sortis en civière, des entrées sans bracelet, une attente interminable pour les toilettes et le ravitaillement des gourdes d’eau: les critiques ont déferlé après le passage très attendu d’Imagine Dragons, vendredi soir, au Festival d’été de Québec.
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Si l’organisation du FEQ a annoncé le maximum de la capacité du site peu après 21h30, il était déjà bien trop tard, selon plusieurs festivaliers, car le chaos s’était déjà amorcé sur les Plaines depuis un bon moment.
«Tout le monde était complètement dépassé par ce qui se passait. Plusieurs agents de sécurité étaient paniqués, il y avait des bénévoles qui pleuraient, c’était épouvantable», raconte Stéphanie Pinard au Journal.
Cette dernière a d’ailleurs quitté le site après quatre chansons en raison de ce «bordel», témoigne-t-elle.
À cause de la chaleur accablante et de la foule entassée comme des sardines, de nombreux spectateurs sont sortis en civière.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.