«Sweet folie»: immersion dans le monde des GIF
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OASIS immersion propose, dès maintenant, une nouvelle exposition complètement déjantée pour les 0 à 99 ans. Avec Sweet folie, l’espace du palais des congrès consacré aux œuvres immersives plonge le public dans une version éclatée d’internet. Ici, on joue avec les codes du web. Des mèmes, des GIF, des glitch et des chats (ces rois incontestés du monde 2.0) sont projetés sur les murs et les planchers grâce au travail d’une vingtaine d’artistes numériques.
Développée en collaboration avec Colegram, un studio du Mile End spécialisé dans la conception d’animations visuelles, l’exposition Sweet folie est familiale, accessible et ludique. En d’autres mots, c’est aussi feel good qu’un film d’animation. Et comme le fait Disney depuis longtemps, l’équipe créative a travaillé sur deux niveaux de lecture: un pour les enfants, qui peuvent entre autres s’amuser à attraper des petits chiens animés, l’autre pour les adultes.
En effet, les moins jeunes peuvent, par exemple, retrouver avec plaisir l’esthétique des jeux vidéo de la Nintendo 64. L’esthétique et la musique, devrait-on dire, puisqu’Ilyaa Ghafouri et le groupe Totalement Sublime ont puisé dans toutes sortes d’inspirations, dont Donkey Kong, pour créer la trame sonore, un vrai petit chaos mélodique.
Avec Sweet folie, chacune des trois salles d’OASIS immersion devient le terrain de jeu de Junior Junior, un gros bonhomme mauve sympathique qui est le principal personnage de cette heure de projections animées.
Ainsi, dans la première pièce, surnommée Murmures, on le découvre en pleine séance de méditation plus ou moins absurde. Invité à se détendre avant de lâcher son fou, le public peut voir l’étrange personnage parmi des nuages de fumée et des tapis de champignons. De quoi évoquer le trip psychédélique sans avoir à expliquer quoi que ce soit aux enfants!
Dans la seconde salle, appelée Charivari, des bonhommes gonflables dansants (mieux connus sous leur appellation anglophone d’air dancers), des tigres sur des tapis volants, des chats traversés d’arcs-en-ciel et autres délires d’internet s’entremêlent pour créer une sorte de musée du GIF, où Junior Junior laisse libre cours à son art.
C’est dans la troisième et dernière salle, intitulée Bingo Bango, que le public est invité à s’éclater. Toutes sortes de séquences, parfois interactives, sont présentées dans cette grande fête. En compagnie des personnages virtuels que l’on a suivis tout au long du parcours, on peut danser, jouer ou choisir de regarder le party naître tout autour.