«Star Académie»: le public sauve encore Jérémy
Le Journal de Montréal
Près de 400 personnes étaient présentes au studio MELS dimanche soir, pour le sixième Variété de Star Académie, qui accueillait notamment La Chicane, Paul Daraîche et la chanteuse belge Angèle. Jérémy Plante a une fois de plus été sauvé par le public au terme d'une soirée éclatante.
Les Académiciens l'attendaient depuis longtemps: Angèle est enfin débarquée sur le plateau pour un numéro enlevant qui a débuté par «Tout oublier», accompagnée des trois mis-en-danger de la semaine. Elle a poursuivi avec «Solo», avec Camélia et Krystel, avant de chanter «Bruxelles, je t'aime», en compagnie d'Audrey-Louise et d'Édouard. Julien a eu la chance d'interpréter en duo la chanson «Ta reine». Le numéro s'est terminé par son grand succès, «Balance ton quoi», avec Audrey-Louise et Sarah-Maude. Un beau numéro rafraîchissant.
En examen
Après que les profs eurent souligné à plusieurs reprises son manque de justesse durant son évaluation, Sandrine Hébert s'est principalement concentrée sur sa technique durant sa prestation de la chanson «C'est zéro», de Julie Masse. Son interprétation manquait toutefois un peu de vie, mais Lara Fabian a tenu à la féliciter. «Tu as relevé le défi, tu as adorablement bien chanté», a indiqué la directrice.
Marily Dorion a ensuite déployé ses incroyables qualités d'interprète sur «Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai», de Francis Cabrel. «Chaque fois que tu chantes, c'est comme si tu nous prenais par la main pour nous faire découvrir des nouveaux coins, de nouvelles odeurs... Tu es unique», a analysé Guylaine Tremblay, complètement sous le charme.
Pour défendre sa place lors de cette troisième mise en danger, Jérémy Plante a décidé de se faire plaisir en chantant «Footloose» avec une énergie complètement folle. Gregory Charles a salué son audace et sa capacité de galvaniser une foule.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.