«Je vais t’écraser»: un Américain accusé de harcèlement et de menaces après 12 000 appels
TVA Nouvelles
Un trentenaire du Queens, à New York, qui aurait passé deux ans à harceler des membres du Congrès américain avec plus de 12 000 appels aurait plaidé coupable jeudi après avoir tenu des propos menaçants contre un employé.
«Je vais te tuer, je vais t'écraser, je vais te tuer avec une bombe ou une grenade», avait lancé Ade Salim Lilly à un membre du personnel du Congrès américain en octobre 2022, selon les documents judiciaires déposés avec son plaidoyer de culpabilité jeudi et rapportés par NBC News.
L’homme de 35 ans aurait ainsi plaidé coupable cette semaine devant le juge de district Timothy Kelly d’avoir proféré des menaces, ainsi que d’avoir effectué plus de 12 000 appels téléphoniques harcelants, dont 6 526 ciblant les bureaux de 54 membres du Congrès à Washington D.C., selon le média américain.
Ces derniers seraient survenus entre février 2022 et novembre 2023, date de son arrestation. L’homme se serait mis en colère à plusieurs reprises, montant le ton et «utilisant un langage vulgaire et harcelant» contre les stagiaires ou les membres du personnel qui répondait à l’appareil.
«Des membres du personnel du Congrès ont demandé à plusieurs reprises à l'accusé de s'abstenir d'appeler», ont soulevé les documents judiciaires, précisant que le trentenaire avait été averti par la police du Capitole que ses appels «n'étaient pas désirés et qu'en raison de leur caractère harcelant, ils étaient interdits par la loi».
Un porte-parole de la police du Capitole des États-Unis n’a pas voulu identifier les cibles de ces appels répétés, mais a précisé à NBC News que les appels visaient les deux partis politiques. Un des bureaux aurait été ciblé à lui seul plus de 500 fois, selon le média américain.
Ade Salim Lilly, qui est demeuré en détention depuis son arrestation, devrait recevoir sa sentence le 28 août prochain.