«Il est temps qu’un shérif arrive dans le Far West de l’intelligence artificielle», réclame Sophie Durocher
TVA Nouvelles
L'entreprise américaine OpenAI qui aurait pu copier la voix de la célèbre actrice Scarlett Johansson à son insu pour la tonalité de son prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle (IA) sans limite claire pour l’en empêcher prouve que ce domaine manque d’encadrement, soutient Sophie Durocher.
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«Je pense qu’il est temps qu’un shérif arrive dans le "Far West" de l’intelligence artificielle», réclame la chroniqueuse sur les ondes de LCN.
«OpenAI, c’est absolument épouvantable, ils devraient avoir honte de ce qu’ils ont fait», fustige Mme Durocher.
L’animatrice explique que, selon la version de l’actrice américaine, Scarlett Johansson aurait été approché par les employés d’OpenAi il y a neuf mois pour que ces derniers puissent «utiliser» sa voix pour la conception de l’agent conversationnel Sky.
Bien que la vedette américaine ait déjà joué ce rôle dans la science-fiction Her, elle aurait refusé de transposer son personnage dans la réalité et aurait décliné l’offre d’OpenAI.
«C’est pour ça que c’est d’autant plus choquant, qu’aujourd’hui, on apprend qu’ils ont utilisé une voix qui, en tout cas, ressemble à la sienne», fait remarquer Mme Durocher.
«Eux, ils s’excusent en disant: "Non, non, non, ce n’est pas sa voix. On n’aurait jamais fait une chose comme ça", mais c’est sûr que Scarlett Johansson a demandé à des avocats de se pencher là-dessus», poursuit-elle.
Ce qui est plus scandalisant d’après la chroniqueuse, c’est que les cas de vol d’identité ou de fausses nouvelles augmentent avec l’avènement de cette technologie.