« La plaie est toujours vive » à l’Université Laurentienne, une année après les coupes
Radio-Canada
Il y a un an jour pour jour, l'Université Laurentienne, en crise financière, annonçait la suppression de plus de 70 programmes, dont 29 en français. L'établissement sudburois licenciait également une centaine de professeurs.
L'épisode est encore douloureux pour plusieurs membres de la communauté universitaire qui déplorent l'offre désormais réduite des programmes universitaires en français dans le Nord de l'Ontario.
Ils réclament à nouveau de l'appui financier du gouvernement pour y remédier.
Lauren Carney passe ses tout derniers examens, avant d’obtenir en juin son baccalauréat de l’Université Laurentienne.
Le temps d’une pause, elle contemple ses albums photos remplis d’images des nombreuses productions théâtrales dans lesquelles elle a joué au cours des quatre dernières années.
Ça, c’était Les Monologues du vagin, montre-t-elle du doigt.
La pièce restera gravée dans sa mémoire parce qu’alors que l’étudiante montait sur scène la première semaine de mars 2020, elle était loin de se douter de l’énorme impact qu’aurait la COVID-19 à peine quelques jours plus tard, paralysant plusieurs secteurs, dont celui des arts de la scène.
Originaire de Timmins, Lauren Carney s’est inscrite en 2018 à l’Université Laurentienne.
Pour combattre l’anxiété qu’elle ressent depuis longtemps, elle a choisi d’étudier en psychologie et en théâtre.